Un enfant avec un diabète se développe psychologiquement et physiquement de la même façon qu’un enfant sans diabète. Bien sûr, le rôle de « parents-soignants » au sens médical provoque de l’anxiété et de la confusion. Ce qui explique parfois que le rôle et la place de chacun puissent être ébranlés. Il arrive que le diabète prenne une place centrale au sein de la famille et des relations.
Afin que l’épanouissement et la construction psychique de l’enfant puissent se faire dans les meilleures conditions, il est primordial de considérer :
Le contexte familial :
L’arrivée de la maladie dans la famille est souvent brutale et modifie les relations intrafamiliales : dans le couple, la fratrie… Pourtant, il faut continuer à éduquer son enfant avec un diabète comme n’importe quel enfant.
Sa personnalité :
Malgré tout ce que cela représente, l’enfant va apprendre à vivre avec sa maladie. Cela signifie qu’en fonction de son âge et de son développement, il va acquérir progressivement les apprentissages nécessaires pour devenir plus autonome par rapport à son traitement. Chaque enfant réagit différemment et la période d’adaptation aux contraintes liées au diabète est variable, en fonction de son vécu et de ses représentations de la maladie et aussi en fonction du vécu de ses parents et de leurs propres représentations.
Son intégration sociale :
En particulier, sa scolarité. L’essentiel du quotidien d’un enfant se passe à l’école, collège ou lycée. Plus il s’y sentira à l’aise, mieux son traitement sera suivi. La pratique d’un sport peut aussi améliorer la confiance en soi et favoriser l’acceptation de sa maladie.